Les Tsars de Foncourt
Sibériens traditionnels
La santé de votre compagnon félin est sans doute l'une de vos préoccupations majeures.
Sans avoir la prétention de me substituer le moins du monde à votre vétérinaire, je voudrais toutefois attirer votre attention sur une série de pathologies qui peuvent affecter votre fidèle compagnon, certaines pouvant même se révéler très dommageables pour lui.
L'adage ne dit-il pas qu'il vaut mieux prévenir que guérir...
1) Les maladies virales :
Le FIV ou sida du chat
On confond souvent FIV et FeLV, parce qu’il s'agit de deux rétrovirus, parce que, quand la maladie se déclenche, on ne peut la traiter, parce que leurs symptômes sont souvent similaires (immunodépression notamment) et, enfin, parce qu’on les teste avec le même kit.
Néanmoins, il y a une différence majeure entre ces deux maladies : il existe un vaccin contre le FeLV, pas (encore) contre le FIV.
Le Virus de l'immunodéficience féline (VIF ou FIV) est un virus qui cause le syndrome d'immunodéficience acquise du chat, une maladie virale grave du chat. Elle est due à un lentivirus. Cette maladie découverte en 1986 est responsable d'une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections.
Il est équivalent au SIDA de l'Homme, mais il n'y a aucun risque de transmission du chat à l'homme (les virus sont différents). Cette maladie n'est pas non plus transmissible aux autres espèces et n'atteint donc que les chats.
La fréquence d'infection est variable suivant les populations de chats. L'infection est rare chez les chats vivant en appartement et n'étant pas en contact avec d'autres chats, alors qu'elle est fréquente chez les chats errants (environ 15 % des chats des rues sont porteurs du virus).
Le principal moyen de transmission est la morsure lors de bagarres entre chats (car le virus est présent dans la salive), c'est pourquoi ce sont principalement des chats mâles non stérilisés qui sont porteurs de ce virus.
Il peut, parfois, se transmettre par contact entre chats lors de contacts fréquents et répétés (lors de léchage mutuel, lors de "nez à nez" ...) ou par voie sanguine.
Il peut exister également une transmission par voie sexuelle ou lors de la gestation (de la mère aux chatons), mais aucune certitude n'est établie au sujet de la transmission fœto-maternelle.
Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est presque impossible, surtout s'il y a une désinfection sérieuse après chaque chat.
Malheureusement, il n'existe aucun vaccin contre le F.I.V., contrairement au FeLV (leucose).
La prévention passe par l'évitement de tout contact entre chats sains et malades. Il est aussi recommandé de faire stériliser les chats (mâles ou femelles) qui sortent afin d'éviter les bagarres (et donc les morsures) et la transmission vénérienne du virus.
Il est donc important de dépister cette maladie surtout chez les animaux à risque (chats mâles, chats errants) et les nouveaux arrivants.
(source Wikipédia)
Le FeLV sévit dans le monde entier. Les facteurs de risque incluent le jeune âge, une densité de population élevée (les foyers possédant plusieurs chats et les refuges), l’accès à l’extérieur (contact avec des chats infectés) et une prévalence locale élevée de l’infection.
Le virus peut être transmis par toutes les sécrétions du chat (urine, salive, sang). Il peut également se transmettre par contact (léchage, morsure…).
Il peut enfin se transmettre de la mère aux chatons, via le placenta. Il faut savoir que la leucose entraîne souvent des avortements.
Par contre, il a une très faible persistance dans l’environnement.
Un chat atteint de leucose excrète le virus toute sa vie et est donc contagieux en permanence pour ses congénères.
Il n'y a pas de traitement efficace contre la leucose; sa prévention passe donc par la vaccination.
Dépistage prévaccinal : à interpréter avec précaution
Si les antécédents du chat ne sont pas connus, il est préférable de rechercher la
présence d’antigènes du FeLV dans le sang avant de le vacciner, la vaccination d’un
chat virémique étant inutile. Toutefois, les résultats positifs obtenus avec des kits de
tests à la clinique doivent être interprétés avec précaution, particulièrement chez les
chats en bonne santé et dans les zones où la prévalence est faible : l’éventualité d’un
résultat faux positif est d’autant plus élevée que la prévalence locale est faible. De ce
fait, l’ABCD recommande de toujours confirmer un résultat positif inattendu chez un
chat en bonne santé, de préférence par la recherche du provirus par PCR auprès
d’un laboratoire fiable.
De plus, des résultats “vrais positifs“ peuvent indiquer une virémie transitoire, qui
survient chez environ 30-40 % des chats, qui ne présentent toutefois généralement
aucun risque de développer des maladies liées au FeLV.
(sources : Wikipédia, Ailuropus, abcd-vets…)
Responsable : le coronavirus, qui se multiplie dans le tube digestif du chat.
S'il peut provoquer une diarrhée chez les chatons, il se développe généralement sans induire aucun symptôme chez les chats adultes.
Ces chats en bonne santé excrètent le virus dans leurs selles et leur salive.
La situation se complique lorsque ce virus se transforme en un virus mutant capable de se disséminer dans tout l'organisme et d’y provoquer de graves dysfonctionnements.
Ce virus mutant est excrété par le chat via les selles et la salive mais aussi via les urines et les voies respiratoires.
Il provoque chez les félidés une maladie très souvent mortelle (80%) appelée « péritonite infectieuse féline ».
Tous les chats peuvent être atteints de PIF, mais il semble que la maladie soit plus fréquente chez les animaux de 6 mois à 5 ans et chez les chats de plus de 14 ans.
Le chat sain s'infecte en ingérant ou en inhalant le virus présent dans les selles d'animaux infectés.
En effet, le virus peut demeurer 3 semaines dans le milieu extérieur en quantité suffisante pour infecter un chat.
Un nettoyage avec des antiseptiques ou à l'eau de javel est nécessaire pour détruire le virus. La transmission directe entre chats par la salive est possible mais plus rare.
Il existe deux formes de la maladie : la forme « sèche » qui provoque des symptômes nerveux (faiblesse des postérieurs, paralysie, incoordination) et oculaires ; et la forme « humide » qui induit une accumulation de liquides (ascite) dans l'abdomen et/ou dans le thorax. Ces liquides provoquent un gonflement de l'abdomen et/ou des difficultés respiratoires.
Dans les deux formes de la maladie, le chat souffre de fièvre, est abattu et anorexique. Lorsque la maladie est déclarée, elle évolue pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois et l'issue est presque toujours fatale.
Il existe aujourd'hui un traitement efficace contre la PIF. Maljeureusement, il n'a pas encore reçu sa AMM (autorisation de mise sur le marché) et est donc, en principe, illégal. Mais il existe des filières pour se le procurer. Attnetion ! il est assez onéreux... mais il sauve environ 95% des chats traités.
Attention, la présence d'anticorps anti-coronavirus dans le sang n'indique pas si le chat est infecté par le coronavirus ou par une forme mutante responsable de PIF. D'autres examens sont donc nécessaires pour le diagnostic.
Pour plus d'infos, vous pouvez consulter un site vraiment spécialisé : http://dr-addie.com/French/indexfr.htm (source : magazine e-santé)
2) Les parasitoses :
Tout d'abord, il convient de distinguer les parasites internes et les parasites externes.
Les parasites internes :
Les vers :
On distingue deux types de vers très fréquents, surtout chez le chaton.
Les vers plats ou ténias :
Ils se fixent sur la paroi intestinale et provoquent des ballonnements, des diarrhées et, parfois, des altérations au niveau du pelage. La détection se fait par la présence dans les selles ou aux marges de l'anus d'anneaux qui ressemblent à des grains de riz.
Les vers ronds ou ascaris :
Ils se logent dans l'intestin grêle en formant des pelotes et peuvent être responsables de retards de croissance et même, parfois, d'occlusions intestinales. On peut le remarquer si le chaton a un ventre ballonné, des troubles digestifs ou le poil terne.
Les protozoaires :
On distingue également deux types de protozoaires qui peuvent infester principalement le chaton et qui sont tous deux responsables de troubles gastro-intestinaux qui peuvent entraîner une déshydratation et un amaigrissement.
Les giardia :
Ils sont microscopiques et présents sur la muqueuse de l'intestin grêle.
Les coccidies :
Ils sont ingérés en même temps que leurs proies (souris notamment). L'une d'elles est transmissible à l'homme : la toxoplasmose.
Seul, votre vétérinaire est habilité à identifier ces parasites et à prescrire le traitement adéquat.
Les parasites externes :
Les plus répandus sont les puces, les tiques, la gale d'oreille et la teigne.
Les puces :
Elles provoquent un réflexe de grattage, de toilettage et de léchage important qui favorise l'absorption de boules de poils et, dans certains cas, de dermites par allergie aux piqûres de puces. Le traitement doit comprendre l'animal et son environnement (sous peine de ne servir à rien).
Les tiques :
Elles s'attrapent à l'extérieur. Elles se fixent surtout autour du cou et des oreilles.
La gale des oreilles :
Elle est due à des acariens installés dans le conduit auditif et qui provoquent une otite douloureuse. La présence de cérumen noirâtre et malodorant ainsi que le fait que le chat se frotte violemment l'oreille permettent de suspecter la présence de ces acariens. Il faut absolument utiliser un acaricide prescrit par un vétérinaire pour en débarrasser son chat.
La teigne :
Là, nous avons affaire non plus à un animal mais bien à un champignon qui ronge le poil à la base. La teigne ne provoque pas d'irritation, mais la peau noircit et le poil tombe. Elle est très résistante et très contagieuse. Elle affecte la plupart des animaux domestiques (chats, chiens, chevaux) et peut se transmettre à l'homme. Le traitement se fait sur prescription vétérinaire par voie orale et par application d'un fongicide.
3) Les maladies infectieuses:
La chlamydiose:
Il s'agit d'une maladie infectieuse provoquée par une bactérie, la chlamydia. Selon la forme de bactérie en cause, elle peut affecter les oiseaux, les chats ou même les humains.
Mon propos est bien évidemment de vous parler de la chlamydiose féline.
Cette bactérie peut s'attaquer aussi bien aux chatons qu'aux chats adultes. Elle provoque des problèmes oculaires et respiratoires.
Quels en sont les principaux symptômes ? Des yeux qui larmoient, de la conjonctivite purulente, des paupières collées ou fortement rougies, de difficultés à respirer, le nez qui coule, de la toux et des éternuements, de l'anorexie, un affaiblissement généralisé.
C'est une maladie très contagieuse qui se transmet d'autant plus facilement, d'un animal contaminé à un animal sain, qu'il y a un nombre élevé d'animaux concentrés sur un espace restreint (refuges animaliers, chatteries, etc.). C'est une des raisons pour lesquelles l'hygiène est particulièrement importante et qu'il faut se désinfecter soigneusement les mains après avoir caressé un chat "étranger". Il existe un vaccin, qui peut être administré en même temps que celui du typhus et du coriza, mais dont l'efficacité totale n'est pas certaine - il est donc important d'en parler avec votre vétérinaire suivant que votre situation présente ou non des risques élevés.
En cas de contamination, le traitement consiste à administrer des antibiotiques par voie orale et à soigner les yeux par des collyres ou des pommades anti-inflammatoires.
Le danger est, à terme, de voir la bactérie devenir résistante à la plupart des antibiotiques. La chlamydiose devient alors très difficile à éradiquer et risque d'être chronique. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles elle est une des hantises des éleveurs.
Une chlamydiose mal soignée peut entraîner des séquelles importantes chez le chat. Chez le chaton, elle risque d'entraîner la mort dans 30% des cas... De plus, il est très fréquent qu'un chat qui en a été atteint en reste porteur et récidive de temps à autre.
Si vous aimez votre chat ou votre chaton, soyez donc particulièrement vigilants lorsque vous remarquez un problème oculaire ou respiratoire.
4) Les maladies héréditaires :
La cardiomyopathie hypertrophique (HCM) :
Cardiomyopathie obstructive (CMO) et Cardiomyopathie hypertrophique (CMH) chez le Maine Coon, recommandation aux éleveurs Chris Amberger, Dr Med Vet, DECVIM-CA(Cardiology) http://esvc.ch/Inspiré de Feline Hypertrophic Cardiomyopathy: Advice for Breeders, from M D. Kittleson, R. Gompf et S. Little, www.winnfelinehealth.org"
Les CMO et CMH sont des maladies génétiques caractérisées par un épaississement des parois du coeur au détriment des cavités internes.
La cardiomyopathie hypertrophique est, chez l’homme, un des grands responsables de la mort subite chez le jeune adulte. Le complexe CMO/CMH est la maladie cardiaque la plus courante chez le chat, avec une recrudescence particulière chez le Maine Coon.
L’épaississement progressif de la musculature cardiaque se traduit d’abord par un agrandissement des muscles papillaires, puis de l’intégralité du myocarde des ventricules. Si le chat est porteur du gène responsable de cette maladie dès la naissance, il ne développera la maladie qu’en fin de croissance, vers 2 ans pour le mâle et 3 ans pour la femelle. Lors de l’apparition de symptômes cliniques causés par l’insuffisance cardiaque, il est souvent trop tard pour traiter le chat de manière efficace.
Le rôle de l’hérédité dans la genèse de cette maladie a été mis en évidence chez le Maine Coon (Kittleson et al. Circulation, 1998), où la transmission familiale a été mis en évidence.
Il existe malheureusement plusieurs mutations de la protéine contractile des muscles cardiaques (myosine). La myosine mutée ayant une activité réduite, l’hypertrophie cardiaque est un phénomène compensatoire visant à essayer de maintenir un débit cardiaque normal.
L’hypertrophie des muscles cardiaques peut également être causée par d’autres maladies, comme l’hypertension artérielle et l'hyperthyroïdisme. Si la CMH/CMO est une maladie primaire, l’hypertension et l’hyperthyroïdisme causent un épaississement de la musculature cardiaque secondaire à un problème circulatoire. Le diagnostic de CMO/CMH génétique chez un chat âgé de plus de 5 ans ne devrait se faire qu’après exclusions des autres causes possibles.
Chez le chat, la transmission dominante autosomale a été confirmée, avec une expression variable, ce qui signifie que la présence d’un seul gène anormal chez un des parents est suffisante pour être transmise aux descendants. Il est également possible de trouver des porteurs génétiques qui ne développent pas la maladie. Un chaton peut donc être testé positif même si ses deux parents ont été déclarés négatifs. L’expression clinique de la maladie est très variable, certains animaux seront grièvement touchés, d’autres de manière beaucoup plus discrète, et certains ne seront pas affectés alors qu’ils pourront transmettre le gène mutant.
Le mode de transmission est le suivant : les mâles et les femelles sont affectés de manière égale, chaque animal développant la maladie l’a acquise de l’un de ses deux parents (ou des deux) et va transmettre le gène anormal à la moitié de sa descendance. Aucune cause nutritionnelle n’a été mise en évidence à ce jour chez le chat ou l’homme. De même, aucun ajout alimentaire (taurine, carnitine, vitamines, etc..) ne permet de soigner la CMH.
D’autres examens permettent de confirmer la présence d’une hypertrophie cardiaque comme la radiographie ou l’électrocardiogramme (présence fréquente d’arythmies cardiaques)
Chez le chat plus âgé, la mesure de la pression artérielle ainsi qu’un test sanguin de la glande thyroïde est indiqué afin d’exclure la présence d’une hypertrophie cardiaque secondaire à une autre maladie. Les tests de dépistage sanguins (génétiques) ou biochimiques (myoglobine, troponines, ANP/BNP) n’ont pas donné les résultats escomptés à ce jour. Il ne peuvent être utiles que pour confirmer une forme avancée de la maladie, visible également sur les radiographies thoraciques et ne sont absolument pas un indicateur précoce de la mutation, spécialement les troponines cardiaques qui n’augmentent qu’en stade terminal de la maladie.
Lorsqu’un chat présente des signes cliniques (difficulté respiratoire, souffle cardiaque, thrombose et embolie périphérique), il devrait obligatoirement être contrôlé. Les tests des chats pour un programme d’élevage sont plus délicats. L’échocardiographie n’est pas un instrument parfait. Certains animaux avec une expression modérée de la maladie pourraient ne pas être décelés, particulièrement si le matériel utilisé ou la formation de l’examinateur ne sont pas adéquats.
Comme la CMO/CMH est une maladie se développant plus ou moins rapidement, un examen unique ne garantit pas que le chat ne développe pas d’hypertrophie 6 mois ou une année après.
Si un test positif est fiable à 100%, il n’en est pas de même pour un test négatif.
De même, tout animal décédé de manière inexpliquée devrait être autopsié, afin de confirmer l’origine cardiaque du décès (d’autres causes sont également possible), et ne pas condamner inutilement les parents et la descendance à cause d’un autre problème (infectieux, traumatique, autre..)
Chez le Maine Coon, la majorité des mâles touchés auront des signes décelables à l’échographie à l’âge de 2 ans et la majorité des femelles à l’âge de 3 ans. Bien qu’il n’y ait pas de consensus actuel sur l’âge minimal, les experts du groupe suisse de cardiologie vétérinaire recommandent d’attendre l’âge de 18 mois pour faire les tests CMH.
La CMO/CMH est mise en évidence par un examen cardiaque aux ultrasons (échocardiographie). Si l’échocardiographie effectuée par un spécialiste est un bon moyen de dépistage des formes avancées de CMO/CMH, la détection des formes minimes ou en évolution reste très difficile. Idéalement, l’examen cardiaque devrait être fait par un spécialiste en cardiologie (DACVIM ou DECVIM-CA).
La polykystose rénale (PKD) (source : http://www.pawpeds.com/pawacademy/health/pkd/index_fr.html):
La PKD est une maladie héréditaire affectant les reins, qui induit la présence de kystes dès la naissance, en général sur les deux reins. Ces kystes sont des cavités remplies de fluide venant des tissus sains du rein. Chez les chatons, ces cavités sont le plus fréquemment de très petite taille (1 à 2 mm). Au fur et à mesure que l'animal vieillit, la taille de ces cavités augmente, pouvant même atteindre plus de 2 cm. Il peut y avoir de 20 à pas moins de 200 kystes sur un seul rein.
Les Persans constituent la race la plus touchée. Dans la mesure où cette race a été et continue d'être la plus utilisée pour des croisements, on observe des cas de PKD dans d'autres races également. Les races qui ont été croisées avec le Persan sont : l'Exotic Shorthair, le Selkirk Rex, le British Shorthair, le Scottish Fold, le Birman, le Ragdoll, l'American Shorthair, le Devon Rex et le Maine Coon. Par le passé, le Persan a également été utilisé avec le Chat des Forêts Norvégiennes, le Sphynx, l'Oriental Shorthair, le Cornish Rex, l'Abyssin, le Somali, le Manx et le Burmese, ce qui explique que l'on rencontre également des cas de PKD dans ces races.
Un chat atteint présentera une insuffisance rénale (diminution de la fonction rénale) si les kystes occupent trop de place dans ses reins au détriment des tissus sains. Quand il n'y a plus assez de tissus rénaux sains, les reins ne peuvent plus fonctionner normalement et le chat présentera des signes de la maladie. Les premiers symptômes apparaissent généralement entre 3 et 10 ans, mais, dans certains cas, leur apparition est plus précoce.
Au début, le chat boira et urinera plus que d'ordinaire, il pourra perdre de l'appétit et il aura le poil plus terne qu'auparavant. Si l'insuffisance rénale progresse, l'animal s'alimentera moins, perdra du poids, et, éventuellement, aura des nausées. Parfois, du sang est présent dans les urines et l'animal peut aussi avoir très mauvaise haleine. Une fois que l'insuffisance rénale s'est déclenchée, elle est incurable. Avec un traitement adapté, les animaux atteints peuvent néanmoins vivre longtemps.
Les animaux dont les kystes sont très peu nombreux ou très petits ne présenteront peut-être jamais de signes visibles de la PKD.
A ce jour, on ne dispose d'aucun moyen pour prévenir le développement d'une PKD ou pour empêcher la croissance des kystes.
L'échographie reste un moyen rapide et commode de diagnostiquer une PKD chez les animaux adultes. Il n'est pas nécessaire d'administrer de sédatifs dans la plupart des cas.
Le "noeud" à la queue source : http://www.chat-siamois.fr/siamois/siamois.htm:
Il semblerait, d'après certaines sources, que ce défaut héréditaire était très fréquent à l'origine chez les Siamois. Maintenant, il est considéré comme un défaut qui empêche de présenter le chat en exposition ou d'élever avec lui. Il s'agit, en fait, d'une vertèbre déplacée à l'extrémité de la queue, ce qui lui donne un léger "coude". La plupart du temps, on ne le constate qu'à la palpation attentive de la queue jusqu'à son extrémité.
Le strabisme source : http://www.afas-siamois.com/tares_strabisme.htm:
Il s'agit d'un défaut qui peut affecter les chats à la robe ColorPoint.
En réalité, cette anomalie ne touche pas l'oeil mais bien les voies nerveuses optiques. Une partie des informations de l'oeil droit qui devraient parvenir au cerveau droit et, inversément une partie des informations de l'oeil gauche qui devraient parvenir au cerveau gauche, se "trompent" de direction. Il en résulte un mélo-mélo d'images kaléidoscopiques que le cerveau du chat doit s'efforcer d'accommoder.
Certains ColorPoint qui ne louchent pas y parviennent, mais chez d'autres, la correction apportée par le cerveau n'est pas suffisante et le chat modifie donc la position de ses yeux pour tenter de compenser son problème de vision binoculaire.
Cette fonction de correction pourrait expliquer que le strabisme ne soit pas toujours permanent. Qu'il s'accentue quand le chat est particulièrement en éveil, "se concentre pour mieux voir", lorsqu'il est fatigué ou stressé (type chat en exposition). Ces circonstances extrêmes ne font donc que révéler l'anomalie, bien corrigée par le cerveau dans les circonstances normales.