Les Tsars de Foncourt
Sibériens traditionnels
ALLERGIES ET SIBERIENS
(source : http://www.sylvain-euriot.com/)
Vous êtes amoureux des chats mais, en leur présence, vos yeux et votre nez se transforment en fontaine… C'est l’allergie !
Et cette allergie vous empêche d’accueillir un félin dans votre maison…
Sachez qu’il n’est même pas nécessaire de toucher directement l’animal pour être victime des premiers symptômes. Le contact avec la substance allergisante peut se faire via des vêtements, des coussins, les lits, etc. et les allergies peuvent persister longtemps après le départ de l’animal.
Contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les poils qui sont responsables des problèmes allergiques mais les allergènes qu’ils contiennent. Les substances à l’origine des allergies ont été identifiées, il s’agit de la protéine Fel d1, produite au niveau de la peau des félins. Les particules sont également présentes dans les squames (pellicules), la salive, l’urine ou les larmes des chats. Leur production dépendant d’une influence hormonale, les chats mâles produisent plus d’allergènes que les mâles castrés ou les femelles.
Quelques minutes après l’exposition, la personne peut être victime d’un écoulement nasal, des yeux rouges, de toux, d’un essoufflement, de crises d’asthme, d’urticaire voire parfois d’un oedème de Quincke.
Faut-il pour autant prévenir les allergies ou l’asthme des enfants en interdisant la venue d’un chat à la maison ?
Outre l’intérêt affectif de l’animal, une découverte américaine plaide en faveur des félins.
Selon ces chercheurs, les enfants qui vivent en présence d’un chat pourraient développer une réponse immunitaire qui préviendrait le développement de l’asthme. En étudiant la réponse immunitaire de 226 enfants âgés de 12 à 14 ans (dont 47 asthmatiques) aux allergènes du chat et aux acariens, les scientifiques ont trouvé que quelques enfants avaient développé une tolérance vis-à-vis des allergènes du chat grâce à un type particulier d’anticorps. Certains, exposés aux allergènes du chat durant de longues périodes, pouvaient même développer un effet protecteur contre l’asthme. Un niveau d’exposition élevé peut soit engendrer un effet protecteur soit représenter un facteur de risque.
D’autres facteurs interviennent : génétiques, environnementaux, etc. Vous n’éliminerez donc pas forcément le risque d’asthme chez votre enfant en congédiant votre matou. (source : Doctissimo.fr)
N'y a-t-il donc aucune solution ?
Voici une première réponse fournie par Wikipédia :
"L'attrait principal du chat sibérien est sa caractéristique au niveau des allergies. En effet, certaines personnes sont allergiques à tous les animaux à fourrure, car ils sont allergiques à leurs poils ce qui fait que certaines d'entre elles sont allergiques aux chats, aux chiens, aux chevaux, etc.
Par contre, il y a des personnes allergiques seulement et uniquement au chat. Il faut savoir que 85% (selon les statistiques obtenues dans la revue Taïga USA) des personnes allergiques au chat le sont à cause de la salive que le chat dépose sur sa fourrure lorsqu'il fait sa toilette. Ces personnes-là sont donc sensibles à la protéine FEL D1 que l'on retrouve dans la salive, l'urine, les glandes hormonales et sébacées du chat.
Tous les chats possèdent cette protéine et aucun chat n'est « non-allergique » pour les humains. Par contre, il existe un chat qui en possède moins que les autres et certains amoureux des chats qui font des allergies à ceux-ci pourraient tenter d'en avoir dans leur maison. Attention : le fait que le chat n'ait pas de poils (comme le sphynx) ou soit à poils courts (comme le Devon Rex) ne fait pas diminuer les risques d'allergies car ils produisent la protéine FEL D1.
La rumeur voulant que le chat sibérien ne produisait pas autant d'allergies à certaines personnes a fait qu'un jour, Linda Tartof, Membre de l'Association TAIGA, a fait effectuer des tests en laboratoire. Elle a donc envoyé des échantillons de poils de chats de sexes différents et de races ou non. Les résultats ont été probants et les scientifiques ont constaté que le chat sibérien possède très peu de cette protéine FEL D1. Aussi, le taux se trouve modifié si le chat est entier ou castré, mâle ou femelle. Par contre, quelle que soit sa couleur, cela n'a pas d'importance, le chat Sibérien ne produit pas ou très peu cette protéine qui cause les allergies.
Il ne faut toutefois par prendre pour acquis que toutes les personnes allergiques auront du succès avec le chat sibérien. Il est recommandé de visiter l'éleveur, de passer du temps dans une même pièce que le chat sibérien, et ensuite bien évaluer la tolérance aux allergies. Les personnes asthmatiques doivent être plus prudentes."
Une seconde réponse sur Waliboo.com :
"Une nouvelle solution pour les allergiques aux poils de chats : si, auparavant, on a conseillé aux personnes allergiques d’adopter des sphynx, une race de chats chauves et coûtant très cher, maintenant elles peuvent diriger leur choix sur le sibérien, un chat hypoallergénique.
Des tests effectiés aux Etats-Unis ont révélé que le Sibérien produit moins de protéines FelD1 que les autres races de chats. La FelD1 est un agent allergène contenu dans la salive des chats. Ces analyses ont eu lieu grâce à l'initiative de Linda Tartof, un membre de l'association TAÏGA. Elle a envoyé dans un laboratoire des poils de chats de races et sexes différents aux fins d'examens et de comparaison de taux d'allergène. Il s'est avéré que le taux change s'il s'agit d'un mâle ou d'une femelle, stérilisé ou non.
Rappelons que la FelD1 est une protéine sécrétée par la salive et les glandes sébacées. C'est quand le chat fait sa toilette qu'il dépose ladite protéine sur les poils qui seraient responsables des allergies chez les humains.
Ces analyses prouvent qu'il n'est plus nécessaire d'adopter des chats nus ou à poils courts comme le Rex du Devon ou chauves tels que le Sphynx si l'on est allergique aux chats. Toutefois, il pourrait y avoir aussi des personnes allergiques aux Sibériens.
Une troisième réponse est donnée sur TVA.canoe.ca, par un vétérinaire, Michel Pépin :
"Enfin, des chats hypoallergéniques!
Aujourd’hui, on connaît bien les causes de l’allergie aux chats qui ne sont pas directement reliées aux poils. La coupable est une glycoprotéine (Fel d 1), présente dans les glandes sébacées des poils, les squames (pellicules), la salive, les larmes et l'urine. Cet allergène, déposé sur les canapés, lits, divans ou transporté sur les vêtements par l’intermédiaire des poils, persiste longtemps dans le milieu ambiant et cause d’horribles désagréments à tous ceux qui y sont allergiques. Le seul choix consiste à acquérir des chats avec peu de fourrure comme le Rex ou sans aucun poil comme le Sphinx. Mais encore là, pour les gens très sensibles, il n’y a aucune garantie de succès. Parfois, un bain hebdomadaire et l’application de certains neutralisants d’enzymes comme Allerpet ou H2 Zoo sur l’animal peuvent donner quelques résultats, et encore! L’espoir doit venir d’ailleurs : l’invention d’un super vaccin pour les humains ou l’apparition d’un nouveau type de chat produisant une forme mutante de cette protéine.
Chat américain ?
C’est ce qui s’est produit, il y a cinq ans, lorsqu’une entreprise de biotechnologie américaine, Allerca, basée en Californie, a découvert trois chats qui produisaient une forme mutante de cette protéine. Depuis, la compagnie www.allerca.com, vous garantit des chats hypoallergéniques sur demande. Le seul hic? La liste d’attente est d’au moins 12 à 24 mois et le coût à l’achat est d’environ… 9 000 $ à 32 000 $, selon la race!
Et sachez que même avec une garantie d’un an, il n’y a toujours pas d’étude scientifique indépendante et sérieuse qui prouve que tous ces chats seront vraiment hypoallergéniques pour tout le monde. Surtout qu’on soupçonne qu’il pourrait y avoir d’autres glycoprotéines que la Fel d 1 qui seraient impliquées dans le processus d’allergie!
Chat russe ?
Mais dans ce domaine, les Américains pourraient avoir de la compétition puisqu’une nouvelle race de chat d’origine russe est en train de se tailler une place enviable dans ce domaine. En effet, il semble que le chat de la race Sibérien produit peu ou pas de glycoprotéines Fel d 1. De plus, les pellicules produites par ces chats (qui contiennent la protéine Fel d 1) seraient sensiblement moindres en quantité que chez la plupart des chats domestiques.
Pour savoir si le chat Sibérien possède moins de Fel d 1 que les autres chats, des tests en laboratoire ont été effectués aux Etats-Unis, grâce à Linda Tartof (membre de l'association TAIGA). En effet, Linda Tartof a envoyé des échantillons de poils de différents chats de sexe différent, de races et communs.
Les résultats ont été probants et les scientifiques ont constaté que le chat sibérien possède très peu de cette protéine Fel d 1. Aussi, le taux se trouve modifié si le chat est stérilisé ou non ou s'il s'agit d'un mâle ou d'une femelle. Par contre, la couleur de la robe du chat n'a aucune importance.
Très peu connu au Québec, le chat sibérien, originaire des forêts de Russie, est apparu dans l'histoire il y a plus de mille ans. Il a vécu pendant environ 200 ans à l'état naturel, dans les grands froids de la Sibérie. Il a connu un développement entièrement naturel, sans l'intervention de l'humain. Le chat sibérien est considéré comme l'un des plus imposants chats à cause de sa structure osseuse dense et importante.
En raison du climat extrêmement froid, ces chats ont développé des qualités supérieures de survie tels une peau plus épaisse, un manteau révulsif à l'eau, soit une fourrure plus dense et plus longue et ne formant pas de noeud. La première généalogie officielle de la race a été établie en Russie par la Kotefei en 1987. Il est finalement arrivé aux États-Unis au début des années 90, importé par la chatterie Starpoint et en Europe, la même année, par la chatterie Newjskij en Allemagne.
Le chat sibérien est reconnu par plusieurs associations dont entre autres The International Cat Association (TICA) - 1998), l’Association féline canadienne (AFC), la Fédération internationale féline d’Europe – 1997) (FIFE), la Cat Fancier Association (CFA) 2000, la World Cat Federation (WCF) et l’American Cat Fancier Association (ACFA).
Le chat sibérien atteindra sa pleine maturité très tard, seulement à 5 ans. Les mâles stérilisés peuvent atteindre jusqu'à 20 lb et les femelles, environ 12 à 15 lb. Le mariage est interdit avec toute autre race."